2003
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Bordeaux le 25 Mai 2003

 

A Monsieur Gilles de ROBIEN Ministre de L'Equipement, des Transports, du Logement, du Tourisme et de la Mer

 

Monsieur le Ministre,

En juin 1998, j'avais transmis aux Ministères des Transports et de la Justice, un exemplaire du dossier joint.

J'ai tenté de sensibiliser les pouvoirs publics au problème posé par les accessoires dangereux installés à l'avant des véhicules 4X4 et Tuning.
Pour être précis, il s'agit de pare buffles et de lames D.T.M. en fibre de carbone ou en métal.
Ces accessoires sont d'une extrême dangerosité. En cas d'accident, il ressort qu'ils aggravent les blessures dans les meilleurs cas. Dans les pires, ils provoquent de telles blessures que la mort en est assurée. Il suffit de parcourir ce dossier pour comprendre mes arguments.


J'ai pris quelques clichés photographiques qui m'ont permis de composer ce dossier. Eloquant, n'est-ce pas !

Si aujourd'hui je relance ce dossier, c'est parce que j'ai espoir que cette cause sera entendue cette fois-ci. Il est antinomique de tolérer plus longtemps ces accessoires alors que l'un des grands chantiers du gouvernement est de mettre tout en œuvre pour diminuer le nombre de victimes de la route.


Les pare buffles, pas plus que les lames DTM, ne servent en rien la sécurité. Bien au contraire, comme j'ai tenté de l'expliquer depuis 5 ans, ils ne font qu'aggraver les blessures en cas d'accident.

En effet, bien que j'ai suscité l'intervention de mon Député-Maire auprès de l'Assemblée Nationale, j'ai saisi la Commission Européenne, les médias, les éditions LABAULE qui permettent aux forces de l'ordre de se référer au code de la route répressif, le service de la répression des fraudes, NORAUTO etc...
Seul NORAUTO, après un crash test, a fait retirer de la vente les pare buffles de leur magasin. En effet, le crash test a mis en évidence la dangerosité de cet accessoire (voir dossier annexé).

Le résultat a été bien décevant, les contrevenants avancent des arguments qui appellent l'indulgence des tribunaux. Ils présentent des certificats de conformité délivrés par les concessionnaires (annexés au document). Ces derniers s'empressent de les remettre à leurs clients en les informant qu'ils ne risquent pas d'être verbalisés en présentant ledit document. Après avoir effectué des recherches, il ressort que la France n'a pas ratifîé ces homologations. Chaque pays de la C.E.E. est souverain et fait appliquer, sur son territoire, ses propres lois.

Dans le pire des cas, s'ils sont verbalisés, ils écrivent aux Parquets et obtiennent systématiquement l'indulgence du Tribunal de Police. A ce sujet, nous avons demandé qu'elle était la position de certains Parquets du sud-ouest de la France. Une réponse verbale nous a été donnée argumentant qu'il n'y a pas eu d'accident " marquant " où il a été impliqué un 4X4 équipé de pare buffles ou d'un véhicule tuning équipé de lame DTM.
Les Magistrats doivent- ils attendrent qu'il y ait un drame pour agir sur leur ressort ? Les lois sont faites pour être appliquées à tout moment et en temps réel. Leurs applications ne doivent pas intervenir après des faits graves.
Dans le cas des accessoires dangereux installés à l'avant des véhicules 4x4 et tuning, le principe de précaution devrait être de règle.

Pourtant, un arrêté Ministériel du 19.12.1958 ( 45 ans) interdit bien tous les accessoires dangereux à l'avant des véhicules sauf si nécessité technique. Or, ces accessoires n'ont aucune nécessité technique. Cet arrêté, à une époque, incita PEUGEOT et MERCEDES a enlever leurs logos et figurines sur les capots avant de leurs automobiles.

Actuellement, le seul accessoire qui soit autorisé est une barre anti-encastrement située à l'avant des camions. Elle a, d'ailleurs, fait l'objet d'une homologation ratifiée par la France (voir dans le dossier annexé).

NORAUTO a fait procéder à un crash-test qui a mis en évidence la dangerosité des accessoires et a décidé de les retirer de la vente dans son réseau de magasins. Les éditions LABAULE ont inscrit, " en clair ", l'interdiction de ces accessoires. Quant à l'infraction, elle est toujours une contravention 3 bis qui ne permet donc pas d'immobiliser le véhicule afin de faire cesser l'infraction. Le contrevenant peut repartir au volant de son véhicule équipé du pare buffles ou de la lame DTM et de causer de graves blessures à une victime, quelques mètres après le lieu de l'interpellation !!! Plutôt frustrant pour les forces de l'ordre !

Depuis peu, les plaques d'immatriculation, non-conformes, font l'objet d'une mesure d'immobilisation. Les accessoires de type pare-buffles ou les lames DTM mériteraient au moins le même sort !...

Au nom des victimes que notre association représente, pouvez-vous étudier de plus près ce dossier et le présenter au prochain Comité Interministériel à la Sécurité Routière pour que ces accessoires (pare buffles, lames DTM et moustaches) soient définitivement retirés de l'avant des véhicules et qu'ils soient interdits à la vente?
Le contrôle technique des véhicules ne fait pas l'unanimité des techniciens "qui ferment les yeux" sur cette infraction grave au code la route alors qu'il devrait y avoir une contre visite avec obligation de retirer lesdits accessoires dangereux.
L'installation de ces accessoires n'est pas innocente. Elle pourrait être qualifiée de mise en danger et de risque causé à autrui.

A ce sujet, le Sénat a adopté, en première lecture, la possibilité de saisir ou d'immobiliser un véhicule d'un contrevenant visé par le risque causé à autrui (voir coupure du SUD-OUEST).
L'élargissement de cette infraction pourrait s'inscrire dans le champ d'application des accessoires dangereux installés à l'avant des 4X4 et des véhicules TUNING.

Si vous souhaitez plus amples informations sur ce dossier, je suis prêt à faire le déplacement jusqu'à vos services afin de présenter tous les arguments contenus dans le document que je vous transmets.

Dans cette attente, veuillez croire, Monsieur le Ministre, à l'expression de ma très haute considération.

Francis GONZALEZ
Président de S.o.s. Victimes de la Route (SVR 33)



Indépendamment de son soutien aux décisions et manifestations ayant pour but d'améliorer la sécurité routière( alcool vitesse etc...) l'association intervient auprès des différents ministères concernés .

Particulièrement sur les accessoires dangereux installés à l'avant des véhicules 4X4 et Tuning afin que ceux ci soient interdits de montage et de vente.

Un autre dossier a été présenté au Ministère de l'équipement,des transports et du logement sur l'indemnisation des accidents de la circulation causés par des animaux sans propriétaire en demandant à ces différents ministères de bien vouloir transformer la loi sur l'indemnisation des victimes d'accidents corporels mettant en cause ces animaux.

Ce dossier,vient de recevoir une réponse favorable.

 





VICTOIRE DE SOS VICTIMES DE LA ROUTE !

Après 11 ans de combat,nous avons le plaisir de vous informer que notre projet de faire modifier la loi d'indemnisation des victimes d'accidents de la circulation, causés par des animaux sans propriétaire vient d'aboutir.

Notre association trouve sa juste récompense,par l'adoption et la mise en application de cette loi de modification. Nous vous communiquons le numéro de cette loi : 2003-706 du 01 août 2003 article 82 publié le 02 août 2003 au J.O.





UNE PARTIE DES BENEVOLES DE
SOS VICTIMES DE LA ROUTE

 

Monsieur Michel MEOT Président fondateur de Sos Victimes de la Route après de nombreux écrits a attiré l'attention des élus sur le vide juridique d'un texte de loi sur l'indemnisation des victimes d'accidents corporels et mortels mettant en cause des animaux sans propriétaire.

Monsieur Michel MEOT, par sa constance et sa détermination vient d'obtenir la modification de cette loi injuste après 11 ans d'un combat juste et permanent.

Désormais ,grâce à cette détermination, Monsieur MEOT Michel, peut revendiquer sa victoire à juste titre :

" les victimes d'accident corporel de la circulation impliquant des animaux sans propriétaire,seront indemnisées par le fond de garantie des assurances ".



Actuellement en gironde, le travail fait par notre association dans le domaine du "conducteur désigné ", qui est une action de fond auprès des établissements de nuit, laisse espérer que nous arrivons à sensibiliser les jeunes.

Mais aujourd'hui nous constatons avec consternation qu'un établissement discothèque de LACANAU (33) fait l'éloge de l'alcool par le biais d'une soirée à thème :

LA NUIT DE LA SOIF, ALCOOL A VOLONTE SANS LIMITE

Nous ne pouvons pas tolérer cela.
Nous sommes alors intervenus auprès des médias, RTL, RMC, FR3 et le journal SUD-OUEST pour les sensibiliser afin que cette soirée, qui doit avoir lieu le 21 novembre 2003 soit annulée.

Les pouvoirs publics on été également informés, et suite à notre demande présente, le responsable de l'établissement a préféré annuler cette soirée du 21 novembre 2003.

Il ne reste pas moins qu'une telle publicité sur la consommation d'alcool n'a pas sa place dans notre société et nous serons très attentifs à cette banalisation de la vie des jeunes pour les gérants de certains établissements de nuit .


 

Rassemblement des R4L Trophy sur la commune de Merignac(33) pour un départ vers le Maroc avec du matériel scolaire pour les enfants
SVR33 et la sécurité routière se sont associées à cette opération en sponsorisant trois équipages de l’école INSEEC de Bordeaux